La Chevrolet HHR, aux lignes rétros pour le moins étonnantes, marque la volonté du constructeur américain de renouer avec le style caractéristique de ses SUV produits à la fin des années 1940, à l’instar du célèbre et populaire Suburban. Le pari est réussi puisque Chevrolet écoule plus d’un demi-million d’exemplaires de HHR entre 2005 et 2012, période de commercialisation du break compact sur le marché nord-américain.

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Sous l’imposant capot de la Chevrolet HHR

Sur ses six années d’existence, la Chevrolet HHR n’a connu qu’une seule génération avant l’arrêt de sa production. Trois moteurs sont proposés, tous à essence et à quatre cylindres en ligne, pour une cylindrée allant de 2,0 L à 2,4 L. Il s’agit de moteurs Ecotec développés par General Motors, propriétaire de Chevrolet, et fournissant une puissance maximale comprise entre 155 ch et 260 ch.

La transmission se fait par traction sur l’ensemble de la gamme : les roues avant du véhicule reçoivent la puissance générée par le moteur. Le conducteur a cependant le choix entre trois boîtes de vitesses. Deux sont manuelles et disposent de cinq rapports : la F35 du constructeur suédois Saab et la F23 de Getrag. Une boîte automatique de GM est également disponible, fournissant quatre rapports de vitesses.

Une vigilance quotidienne pour une boîte de vitesses préservée

Les bonnes habitudes de conduite

Quelques gestes simples à adopter lorsque vous conduisez peuvent contribuer à préserver la boîte de vitesses Chevrolet HHR. Si vous êtes équipé d’une boîte automatique, il convient principalement de ne pas changer de rapport alors que le véhicule n’est pas totalement immobilisé, au risque d’endommager le système de transmission. Ainsi, ne passez pas la position Parking (P) en guise de frein moteur, par exemple.

Une boîte de vitesses manuelle nécessite plus de vigilance, car les erreurs de manipulation sont plus fréquentes. Parmi les conseils les plus faciles à appliquer, on retrouve :

La nécessité de ne pas conserver la main sur le levier de vitesses, afin de ne pas exercer de pression superflue sur le système d’embrayage ;
Le passage au point mort lors des petits arrêts (plutôt que de rester avec la première vitesse enclenchée en position de débrayage) ;
L’importance des gestes francs, mais délicats dans la manipulation du système de transmission : accompagnez bien votre levier de vitesses et enclenchez complètement la pédale d’embrayage.

Les signaux d’alerte

Qu’elle soit manuelle ou automatique, votre boîte peut manifester certains signes d’usure, qu’il convient de prendre au sérieux : plus tôt le problème est traité et moins il a de chances de dégrader d’autres pièces du système de transmission.

Lorsqu’un ou plusieurs dysfonctionnements apparaissent, rendez-vous chez un mécanicien professionnel et décrivez-lui précisément les symptômes observés. Ces détails ne sont pas anodins et l’aideront dans l’élaboration de son diagnostic. Les signes à observer sont les suivants :

Des bruits anormaux. Soyez attentif au type de bruit généré par la boîte de vitesses (couinements, grincements, claquements) et au moment où ils surviennent (enclenchement de la marche arrière, à vitesse élevée, passage au point mort, etc.) ;
Des vibrations excessives dans l’habitacle ;
Une résistance de la pédale d’embrayage ou du levier de vitesses ;
Une vitesse qui saute ou qui refuse de s’enclencher ;
Dans le cas d’une boîte automatique : une baisse de performance généralisée (les rapports mettent plus de temps à s’enclencher, par exemple) ;
La présence de fuites d’huile sous le véhicule.

Le diagnostic d’un professionnel pour une réparation sereine

Les différents types de réparation d’une boîte de vitesses

Certaines réparations de la boîte de vitesses sont simples : il peut s’agir d’une insuffisance de l’huile de transmission (aussi appelée huile de boîte), ou de l’usure avancée d’une pièce destinée à être changée régulièrement, à l’instar de certains pignons.

Dans des cas plus avancés, votre garagiste peut être amené à devoir changer l’intégralité de la boîte de vitesses.

Parmi les options possibles, le recours au marché de l’occasion est à proscrire, car vous ne pourrez pas connaître l’état de fonctionnement de la boîte avant l’installation.

Une autre possibilité est d’acquérir un produit neuf, mais les problèmes de stock et d’approvisionnement peuvent générer un temps d’attente conséquent, en plus d’un prix très élevé.

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Et si le modèle dont vous avez besoin n’est pas disponible sur notre catalogue, nous récupérons votre boîte actuelle pour lui faire retrouver une deuxième jeunesse avant de vous la renvoyer : les problèmes de stocks sont de l’histoire ancienne !